Saison actuelle
La saison des neiges, ou saison de la nuit dans le nord du monde. La neige recouvre la terre et la nuit quasi-perpetuelle couvre le septentrion.
« howl » l'aurore la tendre sous les r'gards d'edari la joyeuse illumine tout et rien mais surtout les prunelles de ceux qui n'sont pas d'ici
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« howl » l'aurore la tendre sous les r'gards d'edari la joyeuse illumine tout et rien mais surtout les prunelles de ceux qui n'sont pas d'ici

Aïva
Aïva
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Dim 18 Déc - 23:22
Aïva


 
 

l'aurore la tendre

tu lâches un r’gard de travers au monde édulcoré ; l’désert c’est quelque chose de différent. c’est un peu un bout d’univers qui t’est étranger. un bout que tu cherches continuellement à mirer sans grand succès. et tu le r’gardes encore et encore avec l’agitation des mômes enfantés par le dieu de la curiosité. tu balances des œillades intéressées au ciel coloré.
voilà la nuit est tombée
mais c’est différent de nui où tout est seulement plongé dans la pénombre avec deux étoiles pour briller au-dessus de ton crâne qui prêche la bonne parole mais se risque à mentir sur les raisons qui le poussent à quitter les lieux sans beauté où tu es né. tu lâches un son entre le râle et le soupir ; celui d’être usé par une marche longue et éreintante. ils te mettent souvent en garde les types habitués aux bars et aux jeux. « ne traîne pas dans le désert gamin ou c’est en pièces qu’on te retrouvera » et naturellement un sourire s’immisce sur tes lèvres teintées d’opale. t’y es pour rien séraphin. au cours de ton périple encore jeune tu t’es découvert un âpre goût pour la débandade en zone où tout est ton ennemi. là quelque part rôdent les dragons.
là quelques part se réveille l’animal sauvage et dépourvu de chaînes
tu en frissonnes d’avance comme transporté par la pensée obscène que l’un d’eux puisse refermer ses canines acérées sur ta trachée trop fine -et l’ombre d’un nouvel éclat s’empare de ton visage. « regarde le ciel howl » c’est ce que tu jettes à ton camarade de voyage. vous n’êtes pas ensemble depuis deux ans ; pas même depuis longtemps. trouvé à la hâte dans les rues aux relents d’épices tu l’as ramené dans ton périple tel un enfant ayant dégoté un nouveau compagnon pour explorer des horizons désertés par tous. « r’garde ! r’garde ça arrive ! » et les rideaux vous éclaboussent de lumières. délicates et ensorcelantes elles vous frôlent et vous caressent à l’instar d’un mirage aux couleurs de l’automne et de l’été. tantôt du vert tantôt du jaune et du rouge. jusqu’à toucher le sable et y tracer des doigts d’or et de mousse.
tu r’gardes avec enchantement un évènement que les vieux décrivent dans leurs récits de voyage ; quelque chose qui ne se déroule qu’ici. « c’est incroyable… » tu trépignes. tu danses d’un pied sur l’autre. « je viens ici tous les soirs mais impossible d’en apercevoir ! » et cette nuit pourtant -c’est différent et tu en profites à loisir. l’œil tourné vers l’éther tu ne te lasses pas du lent ballet des lueurs. mais l'heure approche. le ballon arrive sans doute. « les montgolfières peuvent-elles survoler le ciel lorsqu'il est dans un tel état ? »


BY MITZI


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Mer 28 Déc - 0:39
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l’aurore la tendre
séra × howl



Tout était si différent du monde que tu avais imaginé quand tu vivais aux côtés de tes maîtres marchands. Oh tu savais quelques choses bien sur et il n’y a pas si longtemps, tu étais si fier, si sur de toi que tu n’aurais jamais deviné à quel point tu étais ignorant, car ton ignorance était grande Howl, et tu le sais maintenant. Tu avais pu constater ça face à un marchand vaelien, t’en souviens tu ? à ce moment là, il n’y avait en toi que l’orgueil de ta réussite future. Ton regard se fixait alors sur le blond à tes côtés, il regardait autour de lui, un coup à droite, un autre à gauche et toi, tu avais l’impression que tout ça était plus beau à travers ses yeux à lui.

Tu avais tendance à penser que le monde était plus beau aux yeux des autres. Tu détournais tes yeux de l’homme qui t’accompagnais depuis… quelques jours à peine. Tu ne savais pas encore quoi penser de cet personne alors tu te contentais de vivre à ses côtés comme tu l’aurais fait avec n’importe qui d’autre, tu sais, comme ça, poliment mais pas froidement, une attitude à la fois proche et distante. Tu l’appelais par son nom autant que lui par le tiens après tout, vous étiez partenaire dans ce voyage qui vous mènerait ailleurs. Tu ne savais rien du désert et des alentours alors tu te fiais aveuglément à ce qu’il te disait.

« regarde le ciel howl » qu’il te disait. Alors toi tu levais la tête et tu fixais les cieux dans l’attente d’un événement qui semblait important aux yeux du blond qui te tenais compagnie. Toi, tu ignorais tout du désert et de ses secrets alors tu gardais ta tête levée vers le ciel dans une attente qui te semblait totalement indigne de tout intérêt. « r’garde ! r’garde ça arrive ! » qu’il disait encore. Alors tu avais vu le ciel se teinter de plus de couleurs que tu en imaginais quand tu étais gamin. Il avait les couleurs vermeilles d’un automne vif et les couleurs vives d’un été chaleureux, et toi, toi Howl, tu avais l’impression que le ciel dansait pour toi, pour vous.

« c’est incroyable… » avait-il rajouté. Tu ne pouvais qu'acquiescer silencieusement. Tu aurais été plus jeune, tu lui aurais sûrement pris la main pour partager ton admiration mais tu n’étais plus aussi puéril. Alors vient le moment pour vous de partir. Vient le moment où la traversée du désert doit se faire.  « les montgolfières peuvent-elles survoler le ciel lorsqu'il est dans un tel état ? »  tu n’en savais rien toi, alors tu te contentais d’hausser les épaules. « sûrement » tu répondais. « ils doivent être habitués. »

Alors tu détachais ton regard de la voûte pour le fixer à nouveau sur lui. « as tu peur, séraphin ? »


©TENNESSEE.
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Ven 30 Déc - 18:37
Aïva


 
 

l'aurore la tendre

Quelque chose de fascinant. Quelque de chose d’émouvant. C’est à cela qu’ils ressemblent ces immenses draps. Une entité que tu ne peux frôler du bout des doigts, malgré toutes tes vaines tentatives de les attraper. Tu cherches à les chopper avec nonchalance. À les capturer. À les immortaliser dans ta prunelle. À les caresser de tes phalanges tendues en coupes fébriles. Tu trembles et les observes franchement, jamais à la dérobée. Non, ces œillades tu les réserves à ton compagnon de voyage dont la voix tranche la pénombre. Tes tympans quêtent ses paroles sages et calmes, comme s’il ne restait rien de l’enfant qu’il était auparavant.
Pourquoi?
Pourquoi?
Tu t’interroges souvent, Séraphin. À l’absence de lumière dans les billes que tu croises au cours de ton périple. À la retenue que tu trouves -lourde et pénible- sur les épaules des autres âmes. C’est comme s’ils avaient renoncé à quelque chose, un truc qui refuse de te lâcher et se cramponne à ton cadavre chaud. « As-tu peur, Séraphin? » un sourire s’arrime à ta gueule fendue. Bien sûr que tu es effrayé. Tu l’es toujours. Mais tu piétines les craintes qui hantent ton petit cœur fragile d’un mouvement nonchalant de la mimine. Tu es comme ça, gamin. Un brin d’insouciance et un morceau d’innocence. Tu revêtes ton plus bel éclat et te retournes à-demi vers le garçon à la crinière sombre. « Naturellement! Pourtant, c’est très excitant. » Tu récupères le ciel dans ton champ de vision mais ne trouves rien. Pas l’ombre d’un ballon immense. Et tu attends. Tu patientes encore. Tu pinces les lèvres en une moue inquiète et décoches un visage tourmenté à Howl. « Il n’arrive pas. » Tu soupires. « Il est drôlement en retard. » Brusquement, des pas bruissent dans ton sillage. Tu fais volte-face et remarques un vieillard au teint buriné. « Il ne viendra pas. Ces choses dans le ciel dérange les instruments de mesures. » Tu écarquilles les yeux. « Mais… » Il hausse les épaules et pointe l’horizon de son ongle mal taillé. Ses fripes froissées bruissent au fur et à mesure de ses mouvements hasardeux et visiblement motivés par l’alcool. « Il ne vous reste plus qu’à traverser le désert si c’est urgent. » Et il se tire. Sans un mot de plus, sans un sourire pour vous rassurer. « Huh?! » Tu tapes de la botte sur le sable, Kajaal s’agite contre ta cheville. Pauvre renard, il souffre sûrement dans un tel environnement. « Qu’est-ce tu veux faire, Howl? Tenter la traversée? » Tu peux sûrement vous trouver un guide assez téméraire pour vous suivre, mais rien n’est moins évident.


BY MITZI


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