Saison actuelle
La saison des neiges, ou saison de la nuit dans le nord du monde. La neige recouvre la terre et la nuit quasi-perpetuelle couvre le septentrion.
Promenons nous dans les bois...
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Promenons nous dans les bois...

Seythan Lyndor
Seythan Lyndor
Guérisseur
Messages : 165
Date d'inscription : 27/11/2016
Localisation : Rhivarion
Profession : Guérisseur
Jeu 1 Déc - 22:13
Seythan Lyndor
Personnage
Derrière l'écran
✥ Prénom : Seythan
✥ Nom : Lyndor
✥ Nom de clan : Kell (il ne reste plus que lui)
✥ Âge : 24 ans
✥ Région d'origine : Les forêts du Rhivarion
✥ Localisation actuelle : Dans la forêt ewai!
✥ Emploi/statut : Guérisseur (aussi bien des animaux que des hommes)
✥ Orientation sexuelle : Hétéro
✥ Situation amoureuse : Céliba!
✥ Familier : Aucun.
✥ Sang pur/sang mêlé : Sang pur, l'homme se change en un redoutable tigre malgré lui.
✥ Pseudo : Saga
✥ Age : 23 ans
✥ Autres forums : Han je dis pas!
✥ Ce que t'aimes dans la vie : Les filles! Les sorties, bouquiner, le foot(ewai), les voitures et moi!
✥ Personnage sur l'avatar : Zack de FF
✥ Code du forum :
✥ Une parole pour finir ? : Super ce forum!

Apparence et personnalité



La pale lueur d’un clair de lune peine à illuminer le monde du dessous. Sous les feuillages, au milieu des bois, alors que les ombres s’agitent sous un vent obscur, lui attend. Immobile, ses yeux en amandes fixent sa proie. S’inscrivent dans ce même regard le mordant d’un gris acier et la froide teinte d’un vert émeraude.
Ses longs cheveux sombres aux reflet châtains sont ramenés en bataille vers l’arrière dans un désordre organisé. Telle une crinière, sa coiffe contraste grandement avec la couleur de ses yeux. Un visage strict et proportionné mangé par une barbe de quelques jours vient compléter ce tableau. Celui d’un homme dans la force de l’âge. Un bellâtre à la beauté sauvage dont le nez droit vient s’inscrire sous deux perles d’eau parfaites et sur des lèvres finement ourlées qui savent prononcer autant de mensonges que de vérités.

Ses vêtements, ils semblent les faire lui-même. Un ensemble de toile et de laine. Ainsi l’homme peut se déplacer aisément et garder le mieux possible la chaleur de son corps lors des sombres nuits froides comme celle-ci. Un carquois dans le dos, un arc à la main il finit par quitter le tronc derrière lequel il patientait. Lentement, son bras bande son arc. On distingue alors sa posture parfaite.

De la discipline et de la pratique émane de sa personne. On devine aisément sa forme alors que ses muscles gonflent sous la tension de la corde. Calme, son souffle régulier vient réguler les rythmes d’un cœur éteint où jamais ne brûlent plus que de raisons un quelconque sentiment. Le cerf est à présent clairement visible, mais ce n’est pas lui qu’il vise.

Non, sa proie à un visage et un nom. Sa victime tient encore sur ses deux jambes quand soudain un trait vif vient perforer le haut de sa cuisse. Un râle de douleur s’en suit alors. La bête effrayée s’en va quand le chasseur lui s’en vient. Le rouge écarlate coule à présent de la plaie de l’imprudent qui a osé pénétrer dans les bois en sa présence. L’homme tente tant bien que mal de contenir le liquide précieux. La peur et la douleur l’ont soumis et c’est à présent son bourreau qui lui fait face. Ni les suppliques, ni les pièces ne semblent venir à bout de ce regard froid et dépourvu de compassion. Il bredouille encore et tente de faire appel à la miséricorde du chasseur et alors qu’il ouvre ses yeux jusqu’ici fermé comme pour nier la réalité, il ne trouve plus aucunes traces de l’archer. Il avait disparu non sans laisser derrière lui des mots à la fois simple et terrible emporté par le vent.

Ne reviens pas dans les bois, étranger.

Seythan poursuit son chemin à travers les bois. Il s’arrête parfois pour observer son monde et faire preuve de prudence. Les sens en alerte, le ruissellement de l’eau oriente ses pas jusqu’à arriver à un cours d’eau. Il se penche et remplit sa outre sans s’attarder. La nuit est fraiche et tandis qu’il avance, il cueille çà et là feuilles et fleurs qu’il hume et observe avant de les placer soigneusement sous plis dans son baluchon qu’il porte en bandoulière.

A nouveau il s’arrête, ses mains écorchées par les affres d’une vie dans la forêt se posent contre l’écorce d’un arbre. Le voici qui ferme les yeux tout en posant son front lentement sur le tronc. Concentré, il vient de le remarquer. L’animal n’est pas loin. Chasseur, le voici à présent chassé. Traqué par une bête qui peine à taire son excitation devant le gibier. Seythan tente de faire du sol meuble et du vent ses alliés afin de repérer la cache de la bête et sans plus attendre, c’est dans une folle escapade qu’il s’engage. Ses bras écartent avec fougue la végétation qui lui barre la route. Ses pieds caressent le sol et s’envolent aussitôt le poussant toujours plus en avant vers son but : Celui de ne pas finir dans l’estomac de la bête qui le suit en se rapprochant inexorablement de lui. Son souffle diminue, la fatigue le gagne en même temps que la panique qu’il peine à éloigner dans cette cavalcade.

Enfin, il aperçoit une échappatoire. Son salut, son havre de paix matérialisé par ce petit cabanon au cœur des bois. Le pied en avant, porté par son élan, il heurte la porte avec violence. Que cherche-t-il ? Une lance ? Une épée ? Non, c’est autre chose… Avec hâte et précipitation il se jette sur sa longue pipe à fumer. Des herbes s’entassent dans le petit chaudron qui s’embrase dans une première bouffée. Ses yeux se plissent, son corps s’affaisse, sa peur et son angoisse ne sont plus tout comme les bruits de la bête. Des bruits qui ne hantaient pas les bois, mais son cœur sur lequel il place sa main.

Créature toi qui hante mon cœur, je te hais.


Au petit matin, alors qu’il revient avec un lièvre dans la main en guise de déjeuner il aperçoit devant sa cabane une mère affolé et en pleurs. Son fils de quatre ans dans les bras, elle hésite et trépigne. Faut-il entrer dans la tanière de cet homme ? A la fois guérisseur et autre chose…

Soudain, l’homme apparaît derrière elle pour la sortir de son dilemme. Sans lui demander quoi que ce soit, il se saisit de l’enfant, entre dans sa cache et referme la porte non sans observer durement cette femme angoissé et apeuré.

Quelques brindilles, de la paille et un coup de silex plus tard, le feu dans l’âtre fait bouillir l’eau d’une casserole de fortune. L’enfant est délicatement posé sur la couche. Son mal réside dans une épaisse écharde de bois qui s’est figé sur sa cheville suite à une mauvaise chute. Concerné et appliqué, il calme les maux de l’enfant qui ne cesse de pleurer en lui faisant inhaler un peu de fumée. Un composant qui diffère de sa drogue, une alchimie moindre, mais qui a pour effet d’apaiser le petit et de le faire rêver.

Pendant ce temps, Seythan mélange quelques herbes dans l’eau bouillante et quelques feuilles qu’il écrase ensuite. Énergiquement, le tout donne une pâte verdâtre qu’il applique aussitôt après avoir retiré soigneusement les échardes. Un fin tissu blanc vient ensuite maintenir la mixture sur la plaie, il avait terminé.

D’un geste de la main par la fenêtre, il convie la mère à entrer chercher son fils. Celle-ci remercie avec hâte le guérisseur. Elle laisse derrière elle quelques légumes dans un sac en guise de paiement avant de partir, son fils dans ses bras. De l’ingratitude sous un rien de gratitude. De la peur dans les yeux et de la reconnaissance aux bouts des lèvres, trop souvent il avait assisté à ses scènes. C’est là tout ce qu’il suscitait et tout ce qu’il avait aujourd’hui.

Histoire


Seul dans sa cabane, il fait face au feu qui danse et fait rougir sa gamelle. Là, il met quelques épices dans son ragout de lièvre pour relever le goût. Souriant, cette image rare le ramène dans son passé. Il se revoit ici même, enfant près de ce même feu. Toutefois, ce n’était pas encore lui qui faisait à manger.

Il revoit un homme. Son père. Imposant, barbu, il était gigantesque et l’affection qu’il portait à son fils était incommensurable. Les deux s’empiffraient et luttait pour le titre du plus grand goinfre de la cabane. Bien que petit, l’enfant avait un trou sans fond en guise d’estomac et sa bouille de garnement à la bouche pleine le rendait plus adorable encore.

Oui, le père était affectueux envers son enfant, mais il était aussi strict. Jamais il ne parla de sa femme à son fils. Jamais il n’a décrit sa mort alors qu’elle lui donnait la vie. Peut-être que parfois, quand la tristesse inondait son cœur, oui parfois seulement il en voulait inconsciemment à son enfant. Il l’emmenait partout, à la découverte du Cœur de Verdure. A la découverte des fleurs et des feuilles. Il lui apprenait le nom de chaque chose qu’il connaissait. Il lui a appris à lire et à écrire. A reconnaitre les traces laissés par les hommes ou les animaux.

Il se souvient du visage sévère de son père lorsqu’il soignait les bêtes qu’on lui amenait. Jamais il ne demandait d’argent, mais en rétribution, on le payait soit avec des vivres soit avec des objets. Ainsi tous deux se déplaçaient sous le soleil ou les étoiles, vagabondant souvent pour toujours revenir dans ce petit cabanon.

Les plaies visibles, son père savait les soigner, mais les plaies de l’âme, il en était autrement. Seythan se remémore les interminables leçon sur les maladies existantes, sur le fait de traiter la cause des maux et non les conséquences. A se fier à son jugement, à préparer les potions et autres remèdes. Oui, tout cela il l’apprit, mais jamais il n’apprit à se défaire des lourds regards qu’on lui portait. Jamais il n’apprit à ignorer leurs yeux qui jaugent et qui jugent. Les yeux de ceux qui craignent les sang-pur : des hommes bêtes c’est ce qu’ils sont.

Et si à l’intérieur même des forêts l’on se méfiait d’eux malgré leurs bienfaits, il en était tout autant à l’extérieur. La guerre d’antan était encore vive dans les esprits. S’aventurer au-delà de la forêt n’était pas sans risques. Toutefois, il était nécessaire de commercer avec le monde extérieur. Troquer des peaux de bêtes contre du métal par exemple, contre des outils ou des lames… Il n’y avait qu’auprès des autres peuples que Rhur, son père, pouvait trouver ces choses vitales.

Contrairement à la plupart des Viridiens, lui n’avait aucune rancune dans le cœur. Il se contentait de vivre et d’aider. De subsister tout en prenant soin de son petit bout d’homme qu’il voyait grandir jour après jour. Le sang n’avait que trop couler dans la guerre d’antan et jamais il ne crut que le conflit pouvait être une solution durable.

Le temps passait. Rhur était devenu plus sage et son fils lui était plus grand et venait d’entrer dans l’adolescence. Chiyaban était leur destination. Après plusieurs jours, ils arrivèrent au cœur même de la forêt. Dans ce dédale naturel où nulle ne peut s’aventurer sans y être déjà venu une première fois. L’entrée est masquée et l’ensemble est bien gardé. Une cité taboue pour les étrangers et une fierté pour les Viridiens.
Une biche reposait sur l’épaule de Rhur en gage d’offrande aux dieux. L’enfant lui n’était pas à l’aise.

Tous deux savaient qu’ils n’étaient pas les bienvenus, mais personne ne se risquait à s’en prendre à eux. Seythan pensait que son père et lui s’en irait une fois le soleil couché. Que passer à la capitale n’était qu’une formalité, mais il en fut autrement. Rhur était las de cette vie de paria. Las de devoir imposer cela à son fils. Las de cette amertume, c’est pourquoi il décida de prendre son destin en main et en tant que chef de clan, participer à Zafarqan faisait partie de l’un de ses droits.

Surpris puis apeuré, il se souvient s’être débattu pour tenter de résonner son père. Il revit le visage et les yeux décidés de ce dernier. Il revit distinctement ce sourire qui à lui seul lui réchauffait le cœur et l’âme. Néanmoins, cette nuit, alors que les pluies torrentielles inondaient la terre et que les éclairs zébraient le ciel, il vit son monde s’écrouler devant lui sous les traits de cet homme qu’il aimait plus que tout.

Le sang giclait de toute part sous le regard noir et désespéré d’un fils qui voyait son idéal mordre la poussière. Quelques jours plus tard, l’état de son père ne s’était pas amélioré malgré toute la science que l’enfant avait pu accumuler durant toutes ces années. Rhur finit par rendre un dernier souffle, non sans laisser quelques mots d’espoir à son fils. Il lui dit de ne pas se fermer à ce monde et qu’il y avait du bon dans le cœur de chacun et ce, peu importe les régions d’où ils venaient.

Le temps continuait sa folle échappée. Les saisons se couraient après sans cesse sous les yeux de l’enfant devenu grand. Seul, vagabond, méprisant les étrangers et rancunier envers les siens, c’était un combat de chaque instant qu’il menait aujourd’hui. Un combat pour subsister et si jamais la colère ne l’avait quitté, au fond de lui, il gardait l’image de son père gravé dans son cœur ainsi que son idéal de paix. Une paix à laquelle il ne croyait pas, mais qu’il caressait du regard lorsqu’il ne se droguait pas pour échapper à la bête qui sommeillait en lui.
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Aïva
Aïva
Elle taille les oreilles en pointes
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Date d'inscription : 20/11/2016
Race : altara
Localisation : ke'elawyr
Profession : institutrice volontaire
Ven 2 Déc - 7:26
Aïva
Bienvenue !

Hello, petit chou à la crème ! Même si cela t'a déjà été abondamment souhaité sur la cb, BIENVENUUUE ♥️︎ J'espère qu'Osa'alia t'apportera plein de beaux moments et que ton aventure avec nous durera longtemps. Promenons nous dans les bois... 1951540853
Petite question : comptes-tu utiliser ultérieurement un codage autre que celui proposé par le staff pour ta fiche de présentation ? Si ce n'est pas le cas, j'aimerais que tu prennes celui laissé à disposition des membres plutôt que de laisser le tout ainsi, sans mise en forme. >w<
À la moindre question, n'hésite pas à nous contacter. Promenons nous dans les bois... 588872959

Si tu as des interrogations, tu peux toujours te référer au guide du débutant, à la FAQ ou bien encore aux différents ouvrages de la bibliothèque.

D'ailleurs, est-ce que tu as lu le règlement, le contexte ainsi que les informations sur les groupes ? Tu pourrais probablement y trouver les parties du code nécessaire à ta validation.

Si tu as encore des questions après la lecture, n'hésite pas non plus à nous MP, nous serons ravis d'y répondre !
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Rani Thistleheart
Rani Thistleheart
La chanson de l'année
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Race : Homme-bête (loup)
Localisation : Actuellement à Nui
Profession : Barde itinérant
Ven 2 Déc - 13:10
Rani Thistleheart
Un vrai Viridien, qui vient d'un clan et qui, oh mazette est foutrement viril, pardonne-moi l'expression. /pan Une fois de plus, bienvenue sur Osa'alia et j'ai hâte de voir ta fiche, jeune Tigrou. Promenons nous dans les bois... 343099384

Des bisous sur ta truffe féline !
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Seythan Lyndor
Seythan Lyndor
Guérisseur
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Date d'inscription : 27/11/2016
Localisation : Rhivarion
Profession : Guérisseur
Ven 9 Déc - 22:34
Seythan Lyndor
Fiche terminée!

Merci à ceux qui liront!
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Rani Thistleheart
Rani Thistleheart
La chanson de l'année
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Race : Homme-bête (loup)
Localisation : Actuellement à Nui
Profession : Barde itinérant
Ven 9 Déc - 23:43
Rani Thistleheart
Validation !

Je te valide comme je peux, bon gre mal gre (parce que je suis sur telephone et mes accents buguent actuellement et ca me rend folle mais passons ! /pan) Du coup, je te valide sans aucun probleme ! Ta fiche etait vraiment super agreable a lire, fluide et franchement... J'etais vraiment heureuse de voir que tu mentionnes beaucoup de details auxquels je tiens pour le Rhivarion et les hommes-betes. J'ai meme failli verser une petite larme ! /pan Seythan est vraiment touchant et sexu et rien n'est a jeter ici ! Bref, j'arrete de t'inonder de compliments et je te valide pour de bon ! Bravo a toi. Promenons nous dans les bois... 462772726

Tu peux désormais aller recenser ton avatar, faire ta fiche de liens si tu le désires, ouvrir un journal pour tenir tes rps à jour et aller demander un rp.

En te souhaitant une belle aventure dans le monde d'Osa'alia !
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