« la radieuse » Caractérisée par le silence qui perdure des premières heures de l'aube jusqu'aux dernières de la journée, Væli possède un rythme tout à fait unique. S'il existe des inégalités partout, la cité du désert est sans doute la meilleure élève en terme d'équité ; n'importe quel marchand peut un jour espérer gouverner. Cependant, si les lieux sont magnifiques, ils sont bien incapables de rivaliser contre les ravissantes courtisanes qui sont devenus l'emblème du savoir-vivre à la Vælienne.

« les autres dames de la nuit » La beauté linéaire du sable est troublée par l’émergence de ces colosses de pierre, de tôle et d’étoffes carminées. À vol de montgolfière, il est aisé de remarquer toutes ces touches colorées qui brisent la monotonie du paysage désertique. À la nuit tombée, des centaines de minces lueurs vacillent au rythme du vent et semblent imiter la lente danse des dunes qui se meuvent pour en créer de nouvelles. Puis, au cœur de ce ballet, il y a ceux qui hésitent sur le chemin à emprunter ; faire route vers Jazïra ? Gurun ? Āshewa ?

« la terre s'effondre, les eaux s'engouffrent » Là où s'entrechoquent en Væli la frontière entre terre et mer s'est formé un maelstrom à l'allure éthérée. Ses eaux d'or courent sur la roche et tombent en cascade dans ce trou béant qui semble ne jamais prendre fin. On raconte cela dit qu'un trésor incroyable se trouve à l'intérieur des chutes. Mais nul homme n'a encore eu suffisamment de chance pour survivre à la descente.