« la sereine » Lōtu est un havre de paix. Dessinée plus en profondeur que ses consœurs, la lumière pénètre à peine la vaste citadelle enveloppée d’une pénombre réconfortante. Plus que toutes les autres, elle brille à la lueur douceâtre - d’un bleu très pâle - des ayinetis. Ici, tout résident qui se respecte en possède au moins une, c’est absolument indispensable. À Lōtu, le temps s’est arrêté.

« la sauvage » Si Ma’an est soigneusement astiquée, Elwayi est tout son inverse. Colonisée par les algues, les fougères et autres espèces marines incroyables, les Mahāsāgaran côtoient les bêtes et les poissons qui se promènent dans les ruelles. Chaque avenue est l’occasion d’une découverte ; tantôt un poisson-lune décidé à faire route jusqu’au château d’ivoire, tantôt une fébrile anguille qui ondule délicatement jusqu’à la demeure du seul médecin de la ville.