« la splendide » Que dire de la capitale d'Osa'alia ? Quelle prestance ! Elle n'est qu'opulence - jusqu'à ce que les yeux traînent un peu et remarquent les différences marquées entre les bourses - et lumière. Ses monuments incontournables sont grandioses, sans que la crasse des bas-fonds n'entache les beaux murs du temple. Tout est destiné à attirer le regard, à commencer par le palais où demeurent les membres de la famille impériale.

« méconnues, rongées par l’anonymat, elles n’en sont que plus belles » Épargnées par les artifices de la cour impériale et de ses gens aux manières étudiées, des bicoques se dressent ça et là pour former de minuscules villages de campagne. Souvent simple et ouverte, sa population offre volontiers le gîte et le couvert aux égarés, aux marchands fatigués et aux soldats bruyants ; les préjugés ne courent pas jusque-là, non.

« éclats d'étoiles en bouteille afin d'éclairer les nuits les plus sombres » En pluie, les étoiles piquent du ciel et viennent ricocher à la surface de l'eau, irradiant le lac tout entier. Il ne suffit plus qu'aux chanceux de se baisser afin de cueillir ces fragments étincelants et d'une rareté inouïe. Seuls les oracles sont capables de déterminer une chute d'étoiles et une fois cette précieuse information communiquée, c'est tout Osa'alia qui se rue à ce lac.

« lorsque le vent du changement se lève, certains construisent des murs, d'autres des moulins à vent » Sur des lieues de distance s'alignent des ravissants moulins à vent. Ils rythment le paysage, cassent la linéarité des plaines et permettent aux habitants de moudre leurs grains.